Si les programmes scolaires ont changé depuis le début du XXe siècle, le travail des élèves, leur application, mais aussi leurs erreurs restent les mêmes.
Pour zoomer sur les documents exposés, faites un clic droit sur l’image, puis choisissez « ouvrir dans un nouvel onglet ». Vous pouvez alors agrandir le document.
-
Extrait du cahier de compositions d'Héloïse, 1854, AMP, série R (doc C1).Héloïse Ancel est une jeune écolière du milieu du XIXe siècle. Née en 1842 d'un père graveur sur bois et d'une mère couturière, elle fréquente la pension pour filles de Mme Normand dans les années 1850. Celle-ci se trouve d'abord au 6 pavé de Suresnes (aujourd'hui sous les arches du chemin de fer au niveau de la rue des Bas Rogers) puis au 41 rue de Paris (aujourd'hui rue Jean Jaurès). Elle semble être une très bonne élève.Cette page est tirée d'un cahier de composition rédigé avec application à la fin de l'année pour montrer les apprentissages retenus. L'exercice d'arithmétique est tout à fait pratique : Héloïse a appris à faire une facture. Portez également une attention particulière au décor de la page. Saurez-vous retrouver l'homme poursuivi par un ours ?UNE ÉCOLIÈRE SOUS LE SECOND EMPIRE
-
Un des exercices demandés par la pension de Mme Normand est une rédaction sur plusieurs pages. Cet "hommage [aux] bons parents" est habituel dans l'instruction des enfants, qui met alors l'accent sur la famille.Extrait d'un cahier de rédaction "Hommage à mes bons parents" d'Héloïse, 1852, AMP, série R (doc C2).
-
En septembre 1850, Héloïse reçoit le deuxième prix d'écriture. Elle repart avec Les Heures du soir, de Mlle Clara Filleul de Petigny.A droite : Livre de prix "Les Heures du soir", de Mlle Clara Filleul de Petigny, éditions Picard, vers 1850, AMP, série R (doc C3).A gauche : Livre de prix "Le Robinson suisse ou Récit d'un père de famille, tome 1, de Johann David Wyss, traduit par Mme Frias-Desjardins, éditions Martial Ardant Frères, 1845, AMP, série R (doc C3).
-
Arthémise Ancel est la petite sœur d'Héloïse. De douze ans sa cadette, elle aurait fréquenté la même pension. Elle présente elle aussi un cahier de composition. Ici, elle recopie un cantique d'une plume peu assurée. La religion était en effet souvent enseignée au milieu du XIXe siècle, notamment dans les écoles privées.Extrait du cahier de composition d'Arthémise Ancel, vers 1850, AMP, série R (doc C4).
-
Extrait d'un cahier d'exercices d'Hippolyte, vers 1879, AMP, série R (doc C5).Hippolyte Masson est le fils d'Héloïse. Né en 1865, il est écolier à l'institution pour garçons Levadoux dans les années 1870. Ici se trouve l'un de ses cahiers d'exercices. Il reproduit avec une précision remarquable une carte du bassin du Rhin.UN ECOLIER SOUS LA IIIe REPUBLIQUE
-
Cahier d'écriture "L'écriture rendue facile" de la méthode Rollin, vers 1879, AMP, série R (doc C6).Les élèves apprennent plusieurs styles d'écriture à la plume. Les cahiers de la méthode Rollin proposent de s'essayer à trois écritures : la ronde, la bâtarde et la gothique. Ici, Hippolyte a fait des pages de gothique. Il utilise la fameuse encre violette.
-
Comme sa mère avant lui, Hippolyte rédige un cahier de composition. La couverture est ornée de dorures et chacune des pages est entourée d'un léger relief. Observez les temps auxquels est conjugué le verbe attacher.Extrait du cahier de composition d'Hippolyte, 1876, AMP, série R (doc C7).
-
Bulletins de notes d'Hippolyte à la pension Levadoux, 1879, AMP, série R (doc C8).Les deux bulletins de notes d'Hippolyte d'avril et de décembre 1879 montrent plutôt un bon élève. Le maître s'interroge cependant sur le fait qu'il ne soit pas toujours premier de la classe... Notez également la mention "bonne" pour la conduite d'avril, et "très bien" pour celle de décembre : Hippolyte s'applique et progresse !
-
Certificat d'études primaire de Lise, 1914, AMP, 27Z1 (doc C9).Une jeune Putéolienne, Lise Lemaître, passe le certificat d'études primaires le 25 juin 1914. Elle a alors 13 ans.Le "certif" marquait la fin de la période d’instruction obligatoire depuis 1866. A partir des années 1930, il était passé par les élèves qui ne poursuivaient par leurs études après 14 ans. Tombé en désuétude, il est supprimé en 1989.LE "CERTIF"
-
Affiche annonçant les dates de distributions de prix des écoles de Puteaux, 1907, AMP, série R (doc C10).A la fin de l'année scolaire avaient lieu les distributions de prix dans les écoles maternelles et élémentaires. Des affiches étaient placardées dans toute la ville pour en annoncer la date.LA DISTRIBUTION DE PRIX
-
Remise des prix à l'école Marius Jacotot, 1965, photographe Baer, AMP, 3Fi171 (doc C11).La distribution des prix est un grand événement dans la vie scolaire. Les enfants se retrouvent à la fin du mois de juin pour recevoir leurs récompenses. Élèves comme parents se mettent sur leur trente-et-un. Remarquez la fierté du père et de la mère sur la photo de droite.
-
Livre de prix "Les Merveilles de la nature", par B.M. Parker, éditions Cocorico, 1955, AMP, série Z (C12).En 1957, le livre Les Merveilles de la nature, aux éditions Cocorico, est distribué à quelques élèves de l'école Jean Jaurès. Parmi elles, Micheline Le Bihan, à qui l'on décerne le prix d'honneur.
Attention ! Tous ces documents sont la propriété des Archives municipales de Puteaux. Pour toute réutilisation, merci de nous contacter.